MARGUERITE OKA
- OU LA FABULEUSE HISTOIRE D'UN TOUR DE SOI -
- C'est en 1956 qu'on entend pour la première foi parler de Madame OKA dans un journal local de Guyane. Elle venait de traverser seule l'enfer vert qu'est la foret amazonienne
​
-1960 : 2 ans dans la jungle du Nord de la Thaïlande, elle acquiert là-bas, l'art de maîtriser son souffle et ses gestes, tout en s'initiant au tressage du bambou
​
-1971 : enrôlée par Mr Grüss, séduit par la souplesse extra-ordinaire que lui avait inspiré l'herbe géante, elle part en tournée mondiale dans un cirque et se familiarise avec l'architecture nomade de l'univers circassien
​
-1984 : amante éphémère d'un informaticien célèbre qu'elle rencontre sur une plage de Seattle, elle s'initie à l'informatique et ne tarde pas à mettre cela au service de la modélisation 3d de ses projets architecturaux et artistiques
​
-1989 : c'est au contact de jeunes autistes dont elle s'occupe entre deux projets qu'elle comprend l'importance de valoriser les points forts de chacun, et de leur donner les moyens d'être acteurs de leur environnement, notamment construit. L'organisation de chantiers participatifs lui semble être le bon moyen de concilier la construction matérielle et humaine.
​
-1993 : elle rencontre une bande de passionnés de cinéma pour qui elle élabore ses premiers décors de festival qu'elle anime avec 3 bouts de ficelles
​
-2015 : elle rencontre sur les terres sableuse de la forêt landaise 5 jeunes architectes et artistes avec qui elle se lit d'amitié dans le rush des préparatifs évènementiels
​
-2016 : avec la même équipe de jeunes, devenus une vraie famille, inspirés par la géométrie des hyperboles paraboloïdes, elle installe 200 bambous et les met en lumière pour un concert mémorable sous les pins
​
-2017 : l'aventure continue. Avec son énergie légendaire, elle ajoute de nouvelles cordes à son arc en se frottant à l'architecture, n'hesitant pas du haut de ses 70 ans à mettre la main au mortier
​
​
​
​
